François Bayrou, Premier ministre "au bord du précipice"
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A la Une du lundi 25 août, la rentrée compliquée de François Bayrou, la querelle diplomatique entre la France et ses alliés, le départ inévitable des civils ukrainiens sous les bombes russes et le dernier épisode de l'affaire Rabiot à l'OM.
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C'est une rentrée à haut risque pour François Bayrou. Le Premier ministre joue son va-tout avec la présentation prochaine de son projet de loi des finances publiques. Annoncé le 15 juillet dernier, le texte, qui contient 44 milliards € d'économies, pourrait précipiter la chute du gouvernement si les forces d’opposition décidaient de voter la censure.
Le Figaro évoque ainsi un Premier ministre au "bord du précipice". De son côté, L'Humanité revient sur les formations de gauche (Verts, PCF, LFI) qui ont apporté leur soutien à l'appel à grève générale du 10 septembre : "Bloquons tout". "Le compte à rebours a commencé" pour le gouvernement, écrit aussi Libération dans son éditorial. L’une des multiples raisons de cette contestation, rappelle Le Parisien, est la proposition de supprimer deux jours fériés, pour réaliser 4 milliards d'euros d'économies. Mais en France les jours fériés, "c’est sacré". Selon un sondage commandé par le quotidien, "84% des Français s’opposent à la suppression des jours fériés" jugés "trop importants" pour concilier vie professionnelle et personnelle.
La France, empêtrée dans des querelles diplomatiques avec ses alliés. Il y a, d'une part, Le Monde qui revient sur la convocation de l'ambassadeur américain en France, Charles Kushner, suite à la lettre critiquant "l'inaction du gouvernement contre l'antisémitisme. D'autre part, La Stampa revient sur les propos, peu diplomatiques, proférés par le ministre italien des Transports, Matteo Salvini, à l'égard d'Emmanuel Macron : "Mets ton casque, ton fusil, et pars en Ukraine". Une déclaration jugée inacceptable, rappelle Courrier International, et survenue après la proposition du président français d'envoyer des troupes au sol en Ukraine. Malgré la convocation de l'ambassadrice italienne en France, le dirigeant d'extrême droite a réitéré ses propos en déclarant que "80% des Français ne voulaient plus de Macron", rappelle Il Giornale. La présidente du Conseil, Giorgia Meloni, n'a pas officiellement réagi à cette polémique.
En Ukraine, l’armée russe continue de grignoter quelques kilomètres carrés de territoire dans le Donbass. Traumatisés, les civils se voient obligés de quitter leurs habitations en laissant tout derrière eux. "C'est une vie qui bascule", écrit la Novaia Gazeta Europe. Le quotidien décrit l'oblast de Donetsk, une région où les déplacements et les approvisionnements sont de plus en plus difficiles. Pour les habitants, la situation se résume en une phrase, selon Le Temps : "Partir ou mourir".
Cette guerre entre Russes et Ukrainiens a un écho inattendu sur le plan sportif. En recrutant le défenseur ukrainien, Ilya Zabarnyi, le PSG savait qu'il aurait à gérer une cohabitation délicate en raison de la présence du gardien russe, Matvey Safonov, dans son effectif. Le Parisien parle d'une situation "quasi inédite" dans le football européen depuis le début de l'invasion russe à grande échelle en février 2022.
Enfin, entre Adrien Rabiot et l'OM, c'est : "Je t'aime, moi non plus". Après sa mise à pied suite à son altercation avec un autre joueur de Marseille, Adrien Rabiot réintègrera-t-il l'effectif olympien ? L'entraîneur, Roberto de Zerbi, en a émis, publiquement, le souhait, rappelle L'Equipe, sans en avertir ses dirigeants, les plongeant dans l'embarras. Réintégrer Rabiot ou pas est un dilemme plus que cornélien que ne manqueront de commenter nos confrères de la presse sportive.